Les voisins venaient la voir, elle leur racontait la mort du chat. "II est mort, le pauvre animal, un an jour pour jour après mon pauvre malheureux... Il a eu une mort douce... Un an jour pour jour..."
Elle le répétait vingt fois par après-midi, et cette circonstance prit bientôt à ses yeux une importance extrême. "Un an, jour pour jour ! À présent, c’est mon tour. Je mourrai peut-être bien aussi un an jour pour jour après mon pauvre cat..."
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