Extraits de ses Mémoires, les séjours que Casanova (1725-1798) fit à Paris voient défiler toutes les classes de la société dans un tableau pittoresque, mouvementé et surtout exact des mœurs de l'époque. Son franc-parler et son art de lever le rideau des alcôves, donnent à son récit toute l'apparence d'un roman licencieux qu'il n'est pas seulement. Enfin réédités pour son 300e anniversaire, le récit complet des séjours de Casanova à Paris, capitale du libertinage Au milieu du XVIIIe siècle, à côté des seigneurs de marque, une foule de chevaliers d'industrie venus des quatre coins du monde accourent à Paris trouver l'expédient nécessaire pour briller et parader dans la société, n'ayant pour tout moyen d'existence que le jeu et les femmes. Si les aventures parisiennes de Casanova sont plus curieuses et plus variées que les autres, c'est qu'il fréquente tous les milieux, et surtout qu'il les raconte avec un cynisme et une impudence qui n'ont jamais été égalées. Il n'attend pas les occasions, il court au-devant d'elles et, comme il aime éblouir par sa munificence, ses aubaines d'amour sont nombreuses. Dans ce Paris du règne de Louis XV le bien-aimé, Casanova peut exercer ses ruses de soutireur d'argent, mettre à profit son aplomb imperturbable, son éloquence persuasive, son savoir des sciences occultes, et se livrer sans vergogne à son libertinage et à ses machinations. Extraits de ses Mémoires, les voyages qu'il fit à Paris voient défiler toutes les classes de la société dans un tableau pittoresque, mouvementé et surtout exact des mœurs – le plus souvent mauvaises – de cette époque. Le franc-parler de Casanova, sa désinvolture à lever avec inconvenance le rideau des alcôves, à dénuder les sentiments raffinés de ses contemporains et à relever le dessous des élégances traditionnelles, donnent au récit de ses séjours à Paris toute l'apparence d'un roman licencieux qu'il n'est pas seulement.