Jérôme a l’impression d’entrer chez un étranger. Il a beau se répéter qu’il est désormais propriétaire et que la maison, le jardin, le cagibi et tout le reste lui appartiennent, il a un troublant sentiment d’intrusion. Geneviève le devance, elle ouvre déjà la porte de la maison. À l’intérieur, elle constate que le ménage date de plusieurs mois, des cartons empilés au pied d’une bibliothèque à moitié vidée, des chiffons jetés sur la rambarde d’escalier, une odeur d’humidité tenace.
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