Néron... et si c'était un brave type ?
  Néron... et si c'était un brave type ?
Titolo Néron... et si c'était un brave type ?
AutoreFripiat Bernard; Hague Catherine
Prezzo€ 0,99
EditoreEditions Gunten
LinguaTesto in
FormatoAdobe DRM

Descrizione
Depuis la nuit des temps, Néron est considéré comme le monstre absolu, mais est-ce vrai ? Voilà la question que se pose le livre 2 des questions d'Aurélien "Néron ? Et si c'était un brave type ?" . Historien du 22ème siècle (capable de voyager dans le temps), Aurélien essaye de savoir si, devant un jury américain qui mettrait systématiquement en cause la crédibilité des témoins à charge, Néron irait jusqu'au procès pour crime. Lui et ses amis vont découvrir la vie romaine. Voici quelques extraits... Mort de Britannicus. – Utiliser deux fois de suite la même technique d’assassinat, observe le défenseur de Néron, ils manquent d’imagination. Ton Suétone ignore-t-il que les nobles utilisent des goûteurs ? – Tacite a anticipé ton argument. Selon lui, le poison se trouvait dans l’eau utilisée afin de rafraîchir la soupe brûlante. Il crédibilise la version de Suétone. – Crédibilise ! s’exclame Fanfan. On contrôle la soupe de crainte qu’elle ne soit empoisonnée, mais personne ne songe à vérifier l’eau. – D’un autre côté, la mort subite est rare à 13 ans. – Hormis une morsure de serpent, précise Fanfan, aucun poison ne peut provoquer une mort si rapide. – Sauf le cyanure qui ôte la vie deux ou trois minutes après son absorption, répond le futur agrégé. –Je n’en ai jamais entendu parler, objecte le jeune Romain. – Normal, sourit Patrick, le cyanure à dose mortelle rapi- de a été découvert en 1782, 2535 ans après la fondation de Rome. – As-tu le nom des consuls ? plaisante Brune. – Louis XVI et Marie-Antoinette. Mais c’est une autre histoire. Cette plaisanterie n’est pas du goût d’Aurélien. – Il doit bien exister d’autres poisons, grommelle-t-il. Le chef de l’expédition consulte sa tablette. – Le curare injecté par voie veineuse tue en cinq ou dix minutes. Il est inoffensif par voie buccale – Les dieux possèdent parfaitement l’art d’administrer la mort, constate Fanfan. Votre cyanure éviterait à ceux qui se suicident de s’ouvrir les veines avec un couteau. Même si on s’entoure d’eau chaude, la douleur est terrible. – Comment Socrate s’est-il suicidé ? questionne le futur historien. – Il a avalé de la ciguë, reconnaît le jeune Romain. Dix heures de souffrance avant de mourir.