« Au sommet d'un petit terrain de verdure, Au-dessus de la butte, Une maison volets fermés, jolie devanture, Perdue dans la nature, Où mûrissent les mûres, Les herbes folles vont et viennent, Comme les reins de la demoiselle, Pauvre être Vivant sur la butte Pour faire la pute. » À fleur de souffrances, à la lisière des ténèbres et de la misère, là où la vie écorche, blesse, déçoit... Autant de lieux crépusculaires et tourmentés où croissent, vénéneux, les vers de Fabienne Liarsou. Recueil en forme de bouquet de ronces, son œuvre, aux mélodies noires et cruelles, nous fait approcher, au plus près, de ce désespoir qui toujours menace de nous engloutir.
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